{ Avant hier soir, je recopie sur un réseau social un poème que j'ai écrit il y a plusieurs années sous forme de stances. Le robot du site démantèle son ordre chronologique, certaines personnes commentent et participent, d'autres interviennent sans leur consentement, avec leur post et leur photo.
Mon écriture est en gras, la leur est normal. Merci aux involontaires.}

{ Before yesterday evening, I copy out on a social network a poem which I wrote several years ago in the form of stanzas. The robot of the site dismantles its chronological order, certain persons comment and participate, the others intervene without their consent, with their comment and their photo. My writing is bold, theirs is normal. Thanks to the involuntary.}

{ Antes ayer por la noche, vuelvo a copiar sobre una red social un poema que escribí hace varios años en forma de estancias. El robot del sitio desmantela su orden cronológica, ciertas personas comientan y participan, otras intervienen sin su consentimiento, con su post y su foto. Mi escritura es de gordo, el suyo es normal. Gracias a los involuntarios.}

{ Vor gestern abend schreibe ich in einem sozialen Netz ein Gedicht ab, das ich vor mehreren Jahren in Form von stances geschrieben habe. Der Roboter der Website(Gegend) zerstört seine chronologische Ordnung(Auftrag), einige Personen kommentieren und nehmen teil, andere greifen ohne ihre Einwilligung, mit ihrem post und ihrem Foto ein. Meine Schrift ist fettgedruckt, ihre, normal. Danke für die Unfreiwilligen.}

- Robin Decourcy


nos dents claquent

sans parole

satyre

chanter

petite

mâle

puce

mari

sabots de terre

loin de là

pan siffle

recevoir

j’ai peur du silence

Darde la terre

culture hydropo nique

cela

avec de l’air

sous les debris

une récitation dans l’air

une lévitation d'enfer

espace de nos corps

Body, space and image un super livre

peu de silence

auprès d’un mur

eros

invisible mais promise

au-dessus d’une immensité sombre

langues de terre

sans bruit aucun

dessous la brume

flux

se déshabillent.

des tapis sortant des fenêtres

et des satellites en ruine
 
sous un ciel intime
 
enfant

plage de touristes
 
 
me
 
je ne sais rien de ma mort
 
fait signe
 
banc d’aube
 
hauban
 
un bateau quitte le port
 
viande
 
des cadrans brisés par l’usure
 
Esprit.
 
D'ébène
 
rue de batoucadeurs
 
Elle
 
bite louche
 
strabisme anal
 
un peu de silence
 
dedans d’autres monades
 
?  monade, définition et citations pour monade : monade nf (mo-na-d') 1Unité parfaite qui, selon les pythagoriciens, renferme l'esprit et la matière sans aucune ... bon ok!
 
à ne pas confondre avec les gonades.. je vous laisse découvrir
 
Quelque part dans ce monde.

Camélidés sédentarisés

préparant l’hiver.
 
avec du feutre bon marché
 
elle vive
 
des mouettes volantes
 
œil irrité.
 
mais nerf intact
 
rasoir dedans.
 
esprit du soir
 
silence
 
j’abandonne
 
je t’aime.
 
pas de silence
 
un berceau de visages différents
 
pineraies de vie
 
Lévite.
 
tenu.
 
vive
 
vite
 
choses de l’amour nous secrètent
 
elle, vive, me fait signe
 
à moi, vif.
 
Quitte l’œil.
 
ferme la porte de l'esprit
 
Je me sens nu
 
vive me fait signe
 
moi vif

les muses de Merlin
 
les buses de Berlin
 
Pensée de Pierre
 
Terre poncée
 
dans les jardins de la ville.
 
Rue Cherubini
 
Archer sniper
 
coeur nacré
 
elle me fait signe
 
moi aussi
 
Lévite.
 
Esprit

J’étais coque de noix.
 
Lévite.


 mercure ou beurre
 
  (joli)
 
des vampires
 
 
 
végétariens

un pense-bête
 
sur un écran plat
 
ton amulette s'entête

une allumette sans tête

au balcon

coincé dans le lierre

…cocotiers
 
dans béton
 
des fleurs
 
qui font du bien

Pensée de pierre
 
coeur de glace
 
des femmes
 
faisant l'amour avec Curiosity
 
Rover naquit
 
Et NASA marcha
 
palmeraies

en bonzaï
 
où le ciel découpe des chapiteaux dans la nuit.
 
le clown pisse derrière la bâche sombre

TOUT LE MONDE QUITTE LE PIQUE-NIQUE !
 
et plante une graine
 
ton œil m’a trompé.
 
pupille noire
 
s’éveillent
 
puis se retracte
 
amour bouge
 
aller jusqu'a la grotte avec son GPS
 
Lupanar d'art et d'essai
 
Quitte l’oreille.
 
et tend la bouche
 
galet dans sa main
 
pour faire des ricochets sur femmes nues
 
Rossignol
 
What the fuck! piaille t il
 
esprits du sol
 
clé sous paillasson
 
Boussole
 
guidée par satellite

Je n’oublie pas
 
tu n'oublies pas que tu l'oublies
 
Quand tous mes rêves se seraient tournés en réalité,
ils ne m'auraient pas suffit : j'aurais imaginé, rêvé, désiré encore.
Je trouvais en moi un vide inexplicable que rien n'aurait pu remplir,
un certain élancement de cœur vers une autre forme de jouissance.
 


à chacun ses obsessions partagées








la otra tía!!!
TALAN 100 Y NO SIEMBRAN NI UNO




 




dans dix jours les vacances ! Enfin.
nicy
 






Johnny,quand tu partiras,ne fait pas trop de bruit,stp...on n'est plus à un des cds près!
Repos,maintenant.Je sens le deuil national à la con...






 

J’ai été pomme
avant de devenir ver
Revenons à nos moutons avant que le loup s’en mêle…
loup déguisé en berger
remonte et se cache
squelette dans coffre à jouet
Vif et vive
point de côté
anges du nombril
c'est quoi?
les bouloches de laines qui viennent s'emprisonner dans la crevasse ventrale?
En bas je regarde la fenêtre puis ce miroir
Narcissique!
En haut tu prépares la nuit.
longue est la nuit pour cuisiner le jour
dans les airs
apercevoir la nouvelle tour du world trade center
et la prendre en photo avec un coolpix de merde
faciès
porter un masque en latex pour traverser une frontière
une femme blanche
bon en tt k t'en gardes de côté hein;)
une femme blanche
et du sperme noir
culotte blanche
carotte for lunch 
en dessous
les cristaux gémissent 
en dessous
le bruissement des feuilles
parfois il apparaît
et il grogne dans les fourrées. Mais personne ne bouge, tout le monde l'ignore 
les volets s’ouvrent
et le dealer passe sa main
aux fenêtres
sans volet mais avec rideaux transparents
latex
concombre forcément, mais avec beaucoup de sensibilité
en dessous
le vide
attablé à son repas
avant la sieste mortuaire
 Solitude expansive
il est mort dans des circonstances troubles
il était très discret mais aimait recevoir
 




  




 






perd racines.
heureusement que la mousse absorbe la pisse de sa frayeur




une femme noire
qui porte un bébé blanc
galet bouillant maintenant
être assis dans un sauna avec un Belge
Doux nom
le Dodo n'a vécu que très peu de temps avec l'homme 
une femme noire
de Sibérie


sous les rideaux
Vive la poésie
la naissance du monde
fixant une lampe
  • avec ampoule économique

     et croire que c'est une lueur lunaire

    parce que les ampoules à filament se sont éteintes

    comme des étoiles filantes
 la belle était LED
"je sors", disait-il, "je ne veux pas polluer votre mur" 
la lumière du poète attirait les mouches comme une tomate bien mûre
des aspirations
Les linges flottent.
Des enfants y vivent.
- me dit-elle.
des respirations dans les égouts.
et m’endors,
Elle dort.
Je te regarde














  
écrit un sexto en même temps qu'il bois de la bière blanche 

minuit et demi, rentre dans le quotat et ne laisse aucun soulier de verre derrière lui 
a importé une photo
BONUS
Ses yeux vont ailleurs.
Du vent dans ses oreilles
bouchées par l’altitude.
Les secousses du bus.
Elle aussi a peur.
« Tu as peur de l’amour »
Il y a des trous dans ce sol

y passer la langue

poésie pervers en commentaires
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